Les experts conviennent que le nettoyage et la désinfection minutieuse des surfaces environnementales sont des éléments essentiels de la prévention des infections. Cependant, les pratiques traditionnelles de nettoyage et la désinfection manuelle dans les hôpitaux sont devenues archaïques et causent des effets néfastes sur l’environnement. Cela est dû en partie à une grande variété de problèmes au niveau du personnel de surface. Le non-respect des recommandations du fabricant concernant l’utilisation des désinfectants peut affecter l’efficacité de la désinfection. Le même résultat s’obtient par le manque d’activité antimicrobienne de certains désinfectants vis-à-vis des agents pathogènes associés aux soins de santé.
La société ELITE TRAITEMENT par exemple, propose des services de désinfection et de traitement de local, conformes aux normes d’hygiène et aux réglementations environnementales.
Les alternatives modernes aux produits de désinfection traditionnels
Les désinfectants liquides, à base de peroxyde d’hydrogène amélioré et d’acide peracétique, sont des alternatives efficaces aux désinfectants couramment utilisés. L’utilisation de l’eau électrolyse et du plasma à pression atmosphérique froide est également envisageable dans les hôpitaux. La création de surfaces « auto-désinfectantes », en recouvrant le matériel médical de métaux, tels que le cuivre ou l’argent, ainsi que l’application de composés liquides ayant des surfaces d’activité antimicrobienne persistante, sont des stratégies supplémentaires efficaces.
Les nouvelles technologies de décontamination automatisée comprennent les aérosols et le peroxyde d’hydrogène vaporisé, ainsi que les dispositifs mobiles émettant de la lumière ultraviolette continue (UV-C), le système de lumière ultraviolette au xénon pulsé et l’utilisation de la technologie à spectre étroit de haute intensité. Il a été démontré que ces technologies « sans contact » réduisaient la contamination bactérienne des surfaces.
Des efforts continus sont nécessaires pour améliorer la désinfection manuelle traditionnelle des surfaces. En outre, les services de l’environnement devraient envisager l’utilisation de nouveaux désinfectants et de technologies de décontamination sans contact pour améliorer la désinfection des surfaces dans les établissements de santé.
Les avis divergent
Au cours de ces dernières années, quelques acteurs se sont accordés sur la nécessité d’améliorer le nettoyage et la désinfection des surfaces dans les établissements de santé. Les experts s’accordent généralement sur un certain nombre de domaines, notamment sur le fait qu’un nettoyage et/ou une désinfection minutieuse des surfaces, quotidiennement et au moment de la sortie du patient, sont des éléments essentiels dans un programme de prévention des infections. De plus, en cas de recours aux désinfectants, ceux-ci doivent être utilisés de manière appropriée pour obtenir les effets souhaités. Cependant, il existe un certain nombre de points de désaccord et de controverses concernant les meilleures pratiques de nettoyage et de désinfection. Certains experts sont favorables à l’élimination physique des micro-organismes en n’utilisant qu’une solution de détergent. D’autres personnes pensent que la désinfection manuelle des surfaces, à l’aide des désinfectants actuellement disponibles, est adéquate et que de nouvelles méthodes de désinfection ne sont pas nécessaires.
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Les moyens d’application les plus efficaces
Les chiffons en microfibre ou les vadrouilles et les chiffons en ultramicrofibre font partie des méthodes relativement récentes pour appliquer les désinfectants liquides sur les surfaces. Certaines études ont montré une efficacité de nettoyage accrue des chiffons en microfibre ou en ultramicrofibre par rapport au chiffon en coton standard ou aux vadrouilles. Cependant, il semble que toutes les lingettes en microfibre ne soient pas aussi efficaces. De plus, s’ils ne sont pas utilisés correctement, ils peuvent propager des bactéries sur d’autres surfaces. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux définir les avantages et les inconvénients relatifs à l’application de désinfectants de surface avec des microfibres, des chiffons en coton et des lingettes jetables non tissées.