Gandi affirmait : « Il y en a assez dans le monde pour les besoins de tous, mais il n’y en a pas assez pour la cupidité de tous. »
Vivre, c’est consommer, et consommer, c’est ce que nous faisons. 24 heures sur 24, nous consommons de l’air pour respirer, de l’eau pour boire et de la nourriture pour manger. Outre ces produits de première nécessité, nous consommons une quantité croissante de biens et de services, voitures, maisons, appareils électroménagers, ordinateurs, mobilier, livres, voyages et divertissements. La liste de choses et de services sur lesquels nous comptons est infinie. Le système du marché dépend de notre consommation continue et accrue. Ainsi, il fait le nécessaire pour nous donner envie de plus, c’est-à dire d’acheter, d’améliorer , de polluer et de gaspiller plus.
Conséquences environnementales
Cependant, il y a un prix à payer pour cette consommation incontrôlée. Peut-être que nous ne réalisons pas encore que tout ce que nous consommons provient du monde naturel, il est extrait, cultivé, pêché, transformé, alors que les ressources de cette planète sont limitées.
Alors que nous continuons à consommer à un rythme toujours croissant pour l’illusion d’une vie « confortable », la planète souffre de cette surexploitation de ressources (forêts, espèces animales, sols, minéraux, eau…) entraînant la dégradation et la décomposition des écosystèmes. En outre, une consommation accrue entraîne une augmentation de la pollution et des déchets, mais aussi, les ressources essentielles de la vie (l’air, la terre et l’eau) sont de plus en plus polluées et toxiques.
Conséquences sociales
Peut-être aussi ne réalisons-nous pas que si nous prenons toute la part des ressources de la planète, d’autres auront moins de moyens de subsistance. Actuellement, 80 % des ressources mondiales sont utilisées par une minorité de la population mondiale (17 %). Il existe un flux de ressources précieuses du Sud au Nord. Ces ressources sont exploitées et utilisées pour produire des biens et des services pour la minorité de la population mondiale, au lieu de servir à satisfaire les besoins essentiels en nourriture, eau, santé, assainissement, etc., et ce, pour le reste de la population du monde. Par ailleurs, afin de satisfaire les « désirs » de consommation de la riche minorité, de précieuses ressources sont souvent consacrées à des articles futiles ou de luxe privant davantage les pauvres du monde.
Mis à part les conséquences inquiétantes de la surconsommation, on recense également un grand nombre de problèmes environnementaux majeurs. Chaque année, une évaluation environnementale est effectuée à l’échelle mondiale, et le résultat est tout simplement effrayant, à l’image du bilan prévisionnel de 2019.