Un site web « ecolo » : c’est possible !

Il est aujourd’hui possible d’allier son amour pour l’environnement avec son désir d’avoir un site Web. Mais quelques gestes sont nécessaires pour y arriver. Afin de vous aider à réduire l’empreinte carbone de votre plateforme en ligne, cet article vous renseigne sur certaines actions et optimisations que vous pouvez effectuer. La liste n’est certes pas exhaustive, mais elle devrait vous permettre de rendre le plus écologique possible votre site Web.

Choisir un hébergeur eco-friendly

Cette première étape est indispensable si vous souhaitez mettre en ligne un site ‘‘vert’’. Au moment donc de contacter une agence Web pour la création de votre site Internet, vous devrez lui expliquer clairement votre désir d’héberger votre plateforme sur un hébergeur ayant une politique écologique de premier ordre.

Vous l’ignorez peut-être, mais les données de l’hébergeur sont stockées sur un Datacenter – que ce dernier possède ou loue – dans lequel des millions de sites Web et applications en tout genre sont hébergés. Le problème, c’est qu’avec la quantité incroyable de données que les datacenters emmagasinent et émettent au quotidien, ils constituent de véritables gouffres énergétiques. Et avec le phénomène de la digitalisation qui gagne de plus en plus de terrain, les datacenters pullulent. Ce qui contribue à accroître l’empreinte carbone des internautes.

Pour faire pencher la balance en faveur de l’environnement, il vous faudra privilégier les hébergeurs qui appliquent une politique RSE très forte et engagée ou qui collaborent principalement avec des datacenters qui répondent à des normes environnementales supérieures. Mais ce n’est là que la première étape.

Limiter le nombre de mails envoyés

Depuis la démocratisation d’Internet, les sites Web communiquent avec les internautes essentiellement via e-mail. Ce support de communication est aujourd’hui encore utilisé par toutes les plateformes en ligne, qu’elles soient un e-commerce, un site vitrine ou autre.

Mais le hic, c’est que chaque courrier électronique consomme en moyenne 19 g de Co2 lors de son envoi et de sa réception. Cela n’a l’air de rien, mais lorsqu’on songe un instant aux milliards de mails qui sont échangés quotidiennement et l’impact qu’ils ont sur notre belle planète bleue, il y a de quoi s’inquiéter. Pour préserver un tantinet notre environnement contre ces effets, il vous faudra réduire le nombre de mails à envoyer aux abonnés de votre site Web.

Si votre plateforme est un e-commerce, au lieu d’envoyer des mails à chaque fois que l’utilisateur effectue une opération (inscription, confirmation de commande, paiement accepté, produit en commande ou en rupture…), vous pouvez par exemple rassembler les mails de confirmation de commande, de paiement accepté et d’information sur la disponibilité des produits tout en maximisant les informations durant le panier et dans un mail récapitulatif. Vous pouvez aussi simplifier au maximum vos mails transactionnels et éviter d’envoyer des pièces jointes trop volumineuses (plusieurs images trop lourdes, etc.).

Penser à optimaliser les images publiées sur son site

Les images représentent à elles seules près de 90 % de la masse d’Internet. Inutile donc de vous expliquer à quel point un minimum d’optimalisation de ces contenus visuels impacterait positivement l’empreinte carbone des internautes.

De manière générale, les images sont lourdes à stocker ; de fait, elles constituent les éléments les plus difficiles à transférer pendant le chargement d’une page Web. Pour amoindrir l’émission de Co2 nécessaire à leur téléchargement, il vous faut optimiser toutes les images qui composent les différentes pages de votre site Web.

Vous pouvez vous servir d’un plugin, qui remplit pleinement cette fonction, si vous utilisez WordPress. Vous travaillez avec un autre CMS ? Ne vous en faites pas, des solutions existent en ligne et peuvent très bien remplir cette fonction.

Cela dit, dans la majeure partie des cas, une bonne compression permet d’optimiser le poids de l’image jusqu’à 50 % sans pour autant avoir d’importantes conséquences sur sa qualité. En tout cas, la différence n’est pas frappante.

En dehors des actions et des optimalisations mentionnées ci-dessus, il vous faudra également optimiser le code et appliquer une politique de cache pour rendre plus rapide et écologique votre site Web.