Tout savoir sur l’agroforesterie

Tout savoir sur l'agroforesterie

Pour contribuer à la protection de la planète, il faut adopter un système agricole efficace. L’agroforesterie est une pratique agricole qui favorise la biodiversité en adoptant une meilleure gestion des ressources naturelles. Découvrez maintenant le nécessaire à savoir concernant l’agroforesterie.

Qu’est-ce que l’agroforesterie ?

L’agroforesterie est un système d’utilisation des terres dans lequel des arbres ou des arbustes sont plantés autour ou entre des cultures ou des pâturages. Il s’agit des arbres dans les fermes et dans les paysages agricoles, des plantations à l’intérieur et à la périphérie des forêts, et des plantations dans les pépinières de greffons.

Alors que les forêts naturelles sont défrichées pour l’agriculture et d’autres activités de développement, la meilleure façon de préserver les avantages des arbres est de les intégrer dans des paysages agricoles productifs. Cette pratique n’est pas nouvelle et remonte à des milliers d’années, lorsque les humains étaient encore des chasseurs et des cueilleurs.

En quoi consiste l’agroforesterie ?

L’agroforesterie repose sur le principe suivant : les arbres créent, grâce à leurs racines, des conditions dans les couches profondes du sol qui contribuent à alimenter les plantes de surface en eau et en minéraux. Les feuilles qui tombent des arbres donnent de la fertilité au sol en fournissant de la biomasse qui peut être utilisée comme minéraux. Les sols plus riches en matières organiques sont plus fertiles et productifs et plus résistants à l’érosion.

La présence d’arbres et de haies dans les champs favorise la présence d’un large éventail d’espèces et d’habitats. Cela augmente l’accès des insectes pollinisateurs à la terre, ce qui accroît la productivité de la production. Les habitats des insectes et des prédateurs naturels des espèces dites nuisibles sont également augmentés, ce qui permet de préserver la défense biologique.

L’agroforesterie peut combiner la culture d’arbres et l’élevage d’animaux. Ce type d’agriculture peut prendre la forme de haies, de vergers, de prairies, de vergers et de prairies boisées. Les prés-vergers peuvent fournir de l’ombre aux animaux et des fruits ou du bois de chauffage aux agriculteurs. L’agroforesterie peut également combiner la culture d’arbres et de plantes comme les céréales.

Ces différentes formes d’agroforesterie ne se développent pas de la même manière en France, car la superficie des systèmes intérieurs augmente de manière exponentielle, tandis que les haies et les zones arborées diminuent.

Les avantages de l’agroforesterie

Les racines des arbres filtrent l’eau en profondeur et limitent la pénétration des nitrates et de l’azote dans les eaux souterraines. Ainsi, la présence d’arbres dans les champs arables améliore la recharge des nappes phréatiques et régule le cycle de l’eau. Du carbone se forme alors, ce qui permet aux plantes de mieux assimiler l’azote, créant ainsi une symbiose avec les champignons mycorhiziens, dont le rôle est essentiel dans la production alimentaire et végétale. Le carbone fixé par les arbres de la parcelle et stocké dans le sol enrichit l’humus en matière organique.

Les arbres offrent un abri à de nombreux animaux, qui sont essentiels à l’agriculture grâce à diverses fonctions telles que la pollinisation et la lutte contre les parasites. Les agriculteurs auront du bois, des combustibles, des fruits, de l’huile, des noix et des fourrages. Ainsi, l’agroforesterie contribue à l’amélioration des revenus des agriculteurs.

Au niveau local, les arbres plantés sur les terres agricoles créent un microclimat et contribuent à protéger les cultures du vent, de la sécheresse et du froid extrême, ainsi que des tempêtes.

Globalement, ils réduisent les stocks de carbone et les émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude récente, toutes les parcelles agricoles et forestières absorbent 0,75 gigatonne de carbone par an, soit une fraction importante de 9,75 gigatonnes de dioxyde de carbone émis chaque année dans le monde. L’agroforesterie joue donc un rôle important dans l’altération du changement climatique.