La propreté et l’hygiène d’un lieu de vie sont indispensables pour la santé, mais constituent également un garant du confort et du bien-être des occupants. De ce fait, il est impératif de procéder à un nettoyage régulier de la propriété, que ce soit une habitation ou un local professionnel. À ce propos, il est tout à fait possible de confier cette tâche à une entreprise de nettoyage pour garantir une propreté impeccable tout au long de l’année. En effet, l’externalisation du nettoyage est bien appropriée pour les bâtiments en copropriété, et permet aussi d’éviter que certains propriétaires ne se défilent de leur part de responsabilité. Voici quelques notions importantes concernant le nettoyage en copropriété.
Copropriété : les implications
La notion de copropriété désigne une cohabitation de plusieurs propriétaires au sein d’un même local, professionnel ou d’habitation. De ce fait, l’immeuble comprend des parties privées et des parties communes. En principe, chaque propriétaire est responsable du nettoyage et de l’entretien de la zone qu’il occupe. Notons que chaque membre de cette petite communauté dispose d’une voix lors des assemblées générales des copropriétaires durant lesquelles toutes les décisions concernant les parties communes doivent être prises. L’assemblée désigne également un représentant lors de ces réunions, notamment le syndic. Ce délégué est chargé de l’application des résolutions prises lors des réunions officielles.
En ce qui concerne l’entretien et le nettoyage des zones communes au sein d’un immeuble en copropriété, c’est le syndic qui dispose des pleins pouvoirs. En effet, il lui appartient de désigner le prestataire et de réaliser un suivi des interventions afin de s’assurer du bon déroulement des activités et du qualité des résultats. Il lui est même possible d’exiger des produits naturels pour le nettoyage si tel est le souhait des autres propriétaires. Le syndic devra également s’occuper de la prise en charge financière du nettoyage, car il devra collecter les fonds nécessaires auprès de ses copropriétaires pour payer régulièrement l’entreprise de nettoyage choisi.
Qui doit nettoyer les copropriétés ?
En principe, le nettoyage de l’immeuble en entier est du ressort de tous les occupants. Toutefois, chaque propriétaire n’est responsable que de la partie qui lui appartient. En revanche, l’entretien des parties communes est pris en charge par le syndic. Il est possible de confier cette tâche à un concierge ou au gardien de l’immeuble. Toutefois, s’il s’agit d’un grand bâtiment, cet individu ne pourra réaliser le nettoyage dans les normes et la qualité de la réalisation laisse souvent à désirer puisqu’il a aussi d’autres charges à son actif. Pour une meilleure qualité de service, le syndic devra choisir une entreprise de nettoyage qualifiée pour s’occuper régulièrement de l’entretien du bâtiment. Il devra alors prélever la main-d’œuvre à partir des cotisations des copropriétaires.
Les tâches indispensables
Comme le nettoyage des zones privatives est réalisé par chaque propriétaire, l’entretien des parties communes est confié au syndic, notamment à l’entreprise désignée. À cet effet, les tâches les plus courantes concernent le nettoyage des couloirs et des ascenseurs, ainsi que la cave et la terrasse. Les travaux de désinfection ou de dératisation de toute la propriété seront aussi affectés au syndic. Néanmoins, cette décision ne pourra être appliquée qu’à la suite d’une assemblée générale où les membres présents auront donné leur aval.
La fréquence de nettoyage
Lorsqu’il s’agit de copropriété, l’ampleur des saletés est assez variable. La fréquence de nettoyage varie selon le nombre d’occupants, mais aussi selon la zone à nettoyer. En effet, un nettoyage quotidien s’imposera pour un couloir servant à plus de 30 appartements, tandis que l’opération pourra être hebdomadaire dans un immeuble avec seulement 5 propriétaires. La fréquence de nettoyage sera alors définie par le syndic, en fonction de la saleté constatée. Le comité peut également exiger un nettoyage écologique très fréquent à l’entreprise, si l’assemblée des copropriétaires le lui suggère.