La copropriété est un immeuble départagé en plusieurs lots. Ceux-ci appartiennent à des copropriétaires qui peuvent être des personnes morales ou physiques. Chacun possède de ce fait un espace privé et une quote part en espace commun. Contrairement à une location classique, la vie en copropriété est régie par des réglementations très strictes. Celles-ci ont pour fonction de gérer les travaux d’entretien et de réparation concernant l’immeuble. Ceux-ci sont repartis entre les copropriétaires et le syndic. Alors qui doit prendre en charge les travaux de nettoyage ?
Quelles sont les parties communes dans une copropriété ?
Selon la loi du 10 juillet 1965, sont considérés comme parties communes dans une copropriété :
-les voies d’accès, le jardin, la cour et le sol ;
-les éléments d’équipements traversant les parties privatives (canalisations, réseaux d’eau et d’électricité) ;
-les corridors et les passages ;
-les gros œuvres (toiture, mur extérieur, etc.) ;
-les gaines et les têtes de cheminées s’il y en a ;
-les locaux des services communs.
Selon la loi ELAN du 23 novembre 2018, les éléments incorporés aux parties communes sont désormais aussi considérées comme des parties communes.
Étant donné que celles-ci sont destinées à l’usage collectif, ce sont de ce fait les copropriétaires et les propriétaires non-occupants qui doivent prendre en charge les frais de nettoyage. Toutefois, c’est le syndic qui s’occupe de répartir les charges en fonction de la quote part de chacun. C’est aussi la responsabilité du syndic de veiller à ce que le travail soit bien fait selon les termes du contrat. Par ailleurs, si un propriétaire constate que le travail n’est pas satisfaisant ou que le prestataire manque à ses obligations, il a le droit d’en avertir le syndic. La réclamation doit être effectuée par le biais d’une lettre recommandée et adressée au syndic.
Faut-il faire appel à une agence de nettoyage pour le nettoyage en copropriété ?
Le nettoyage des parties communes d’un immeuble en copropriété peut être confié à un salarié ou à une entreprise spécialisée dans le domaine comme NETESE. Cela dépend de la superficie de l’immeuble, des besoins et de la fréquence du nettoyage. Le nettoyage de copropriété implique beaucoup de travail, surtout dans le cas d’un grand immeuble. Cela inclut :
-les couloirs, les escaliers (rampes et les garde-corps) et l’ascenseur (miroir, sol, rampe) ;
-le lavage des sols et le dépoussiérage des tapis et des moquettes ;
-la gestion des ordures et le nettoyage des conteneurs ;
-le nettoyage des équipements comme l’interrupteur, les prises.
En outre, le travail de nettoyage inclut également les parties communes externes. De ce fait, le prestataire doit également s’occuper du nettoyage :
-des façades ;
–des abords de l’immeuble ;
-des vitres extérieures ;
-des sols extérieurs et du parking ;
-des espaces verts ;
-ainsi que du déneigement de la toiture et des cours.
Le nettoyage des parties extérieures, notamment des façades et des baies vitrées implique des travaux en hauteur. De ce fait, pour gagner du temps et travailler en toute sécurité, il est indispensable d’utiliser des engins de levage comme les nacelles élévatrices. Or, il n’est pas sûr qu’un nettoyeur travaillant en indépendant dispose de ce type de matériel. Et bien qu’il soit possible de les louer, leur manipulation peut être complexe. Il est aussi plus prudent de se renseigner auprès de la mairie si l’utilisation d’un engin de levage est autorisée dans un jardin privé. C’est pourquoi, il est préférable de faire appel à une entreprise spécialisée, puisqu’elle dispose de tout le matériel nécessaire pour la réalisation d’un nettoyage de copropriété. Quoi qu’il en soit, le choix du prestataire à embaucher, qu’il s’agisse d’un salarié ou d’une entreprise doit faire l’objet d’un vote au cours d’une assemblée générale.