Les opérations de traitement de déchets sont liées à la préservation de l’environnement, d’ailleurs devenue l’affaire de tous. Elle s’opère selon un processus assez spécifique qui débute souvent par un tri partant de chacun d’entre nous.
L’étape de tri et collecte des ordures
Le tri et la collecte des déchets sont des étapes qui se suivent, mais selon le cas, l’ordre peut être inversé. Le tri peut s’effectuer chez tout un chacun à condition d’avoir les installations adéquates. Cette opération se fait en catégories, dont un bac pour les verres, un second pour les déchets alimentaires, un troisième pour les emballages (également appelés déchets plastiques) et un dernier destiné aux ordures ménagères ou déchets non recyclables. Sur un plan plus industriel, ce sont les déchets déjà collectés qui seront triés. Si le tri n’a pas été effectué depuis chez vous, ce sont les usines de recyclages qui s’en chargeront. Il peut se faire de façon manuelle ou automatisée.
Par ailleurs, comme le stipule le code de l’environnement, la collecte correspond à toute opération de ramassage visant à amener les déchets vers une installation de traitement. Contrairement à ce que nous pouvons penser, il existe un grand nombre de types de collecte. La plus connue est bien sûr la collecte porte-à-porte, c’est-à-dire que les déchets sont collectés à domicile par des camions poubelles. Il existe également des collectes par apport volontaire des citoyens, soit au niveau des bornes de collecte soit directement au niveau des déchetteries. Pour des cas particuliers comme les entreprises du bâtiment, des sociétés spécialisées dans la déchetterie offrent/proposent un service de récupération des résidus (terres, graviers…).
Les différents traitements des déchets
Les entreprises de traitement de déchets peuvent œuvrer tant dans le secteur public que dans le secteur privé. Pour nos déchets, il existe des traitements de valorisation et le cas échéant, des traitements d’élimination. La première s’applique aux ordures auxquelles on donne une nouvelle vie tandis que l’autre consiste à une incinération sans possibilité de production énergétique.
– Valorisation matière : plus communément appelée recyclage, elle consiste à retraiter les substances pour en faire de nouvelles matières premières. Par exemple, les déchets de cartons sont recyclés une dizaine de fois, pour revenir en tant que papier toilette ou en briques alimentaires. Le verre, recyclable à l’infini redevient bouteille, tandis que les plastiques PET de vos bouteilles d’eau serviront à produire des couettes ou des meubles plastiques. L’acier et l’aluminium quant à eux se retrouvent dans les industries automobiles. Le compostage est également une valorisation matière par laquelle les déchets alimentaires seront transformés en engrais. Notez que seuls les déchets organiques peuvent subir cette transformation.
– Valorisation énergétique : action que subissent les déchets non recyclables. Elle consiste à produire de l’énergie renouvelable par traitement thermique. Par exemple, l’incinération dans les usines spécialisées fournira de l’électricité. Les résidus de plusieurs types d’industries (agricole, routière, alimentaire, etc.) peuvent subir le même procédé. Le rendement s’élève à 20 %, soit une production de 700 kWh, grâce à une tonne de déchets. Par la suite, les restes de l’usine d’incinération serviront de sous-couches pour les infrastructures routières.
La limitation des déchets
Bien que nous ayons des procédés de traitement des déchets, il est désormais conseillé de limiter la consommation. Il s’agit par exemple de réduire les emballages, surtout ceux en plastique et privilégier les produits en vrac. Les piles étant des déchets dangereux, il est recommandé de substituer celles jetables par celles rechargeables. Le compostage, décrit précédemment, est un procédé simple que vous pouvez réaliser chez vous. Cela permettra à vos épluchures et restes d’être transformés en engrais pour votre jardin, ce qui limitera aussi vos dépenses.