La pollution de l’air

Rien de tel que de pouvoir respirer une bouffée d’air pur, mais à quel point est-il propre ? À moins que vous ne soyez un scientifique avec un laboratoire de chimie à portée de main, il n’y a pas de véritables moyens de le savoir.

Les gaz que vous aspirez pourraient vous tuer lentement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, environ deux millions de personnes meurent prématurément des effets de la pollution .

La pollution atmosphérique est un problème majeur, car le réchauffement de la planète et les dommages causés à la couche d’ozone peuvent tous nous toucher.

Qu’est-ce que la pollution atmosphérique ?

De manière générale, l’air est presque entièrement composé de deux gaz (78 % d’azote et 21 % d’oxygène), avec quelques autres (tels que le dioxyde de carbone et l’argon) présents en quantités absolument infimes. Selon ces chiffres, nous pouvons donc respirer de l’air ordinaire toute la journée sans effets néfastes.

On dit qu’il y a pollution de l’air au moment où le pourcentage d’un des gaz nocifs venait à augmenter de manière significative. La pollution de l’air serait donc un gaz (ou un liquide ou un solide dispersé dans l’air ordinaire) libéré en quantité suffisante pour nuire à la santé des êtres vivants.

Comme pour la pollution de l’eau et la contamination des sols, c’est la quantité (ou la concentration) d’un produit chimique dans l’air qui détermine le degré de pollution.

Le dioxyde de carbone (CO2) par exemple, est présent dans l’air avec une concentration de moins de 0,55 %, et le respirer ne nuit généralement pas ; mais un air composé d’une concentration extrêmement élevée de CO2 (5 à 10 %) est toxique. L’atmosphère de la Terre étant turbulente, la pollution de l’air se disperse alors assez rapidement.

À une époque moins avancée, les exploitants d’usines pensaient que s’ils construisaient des cheminées très hautes, le vent chasserait et diluerait naturellement le gaz émanant des conduits de fumée. Le problème, c’est que la Terre est un endroit beaucoup plus petit que nous le pensons et la pollution ne disparait pas toujours aussi facilement.

En conclusion,

À notre époque, où l’industrialisation prend de l’ampleur et ne semble pas s’arrêter de se développer, la pollution de l’air est devenue un phénomène très concret. Des études plus approfondies sont réalisées, des mesures sont prises, mais il apparaît malheureusement que ces efforts ne portent pas les fruits escomptés.

La raison est simple, on a tendance à polluer plus qu’à faire des efforts, en vue d’améliorer la qualité de l’air que nous respirons au quotidien. C’est dans cette optique que le mouvement de la géoingénierie oeuvre.