La phytoépuration ou l’assainissement écologique par les feuilles

phytoépuration

L’environnement est devenu l’un des sujets importants de ces dernières années. Tous les pays du monde cherchent le moyen de le rendre sain. À cet effet, de nombreuses techniques ont été mises en place. Parmi celles-ci figure la phytoépuration. En quoi consiste-t-elle ? Comment s’applique-t-elle ? Quels sont ses avantages ? Voilà autant de questions auxquelles cet article apportera des réponses.

La phytoépuration, qu’est-ce que c’est ?

Encore appelée l’épuration par les plantes, la phytoépuration est une méthode de nettoyage de l’environnement. Elle consiste en ce que le traitement de l’environnement se fasse grâce à des plantes. Les arbustes à utiliser sont les macrophytes, les microorganismes et les substrats. Cette technique est qualifiée d’écologique parce qu’elle est axée sur l’usage de végétaux. Durant tout le processus, aucun produit industriel n’est impliqué. D’ailleurs, cette solution innovante n’est proposée que par des structures expertes en stérilisation d’environnement.

La dépollution par les plantes agit sur trois plans à savoir : l’air, l’eau et le sol. Son impact est donc total sur l’entourage. Le mécanisme de purification est simple et se fait tout seul. Bien que les plantes à utiliser soient pareilles, les dispositifs ne marchent pas de la même façon. Tout dépend du résultat escompté.

Comment marche l’assainissement écologique par les feuilles ?

Pour commencer, sachez que la phytoépuration se scinde en trois parties. Il y a l’épuration de l’eau, de l’air et du sol. L’épuration du sol et de l’eau répond au même dispositif. Tandis que l’épuration de l’air s’obtient par un autre système.

Filtrage de l’eau et du sol

Les objectifs visés par cette forme d’épuration sont de rendre potable l’eau et de débarrasser le sol des germes. Pour y arriver, il y a plusieurs filtres à faire. Cependant, l’intérêt sera porté sur deux principaux filtres. Le premier est appelé filtre à écoulement vertical. Dans ce système, ce sont les batteries qui sont mises à contribution. Une fois que les plantes sont mises dans le sol, elles retiennent tous les microbes. En favorisant une bonne circulation de l’air, le filtre permet aux agents pathogènes de se multiplier. Étant toujours dans un milieu humide, ils finissent par se minéraliser. Pour cette méthode, les plantes à privilégier sont celles qui sont aquatiques à fort potentiel d’enracinement (massettes, iris).

Le second filtre est celui à écoulement horizontal. Il consiste en la combinaison de l’eau avec du sable et du gravier. Le niveau des filtres média (notamment le sable) doit être supérieur à celui de l’eau. La sortie de l’eau est fixée en dessous du dispositif de sorte que l’eau soit purifiée. Elle se fait de façon horizontale. Ce système de filtrage est complémentaire à celui qui est vertical.

Filtrage de l’air

Ce filtre utilise les plantes, les petits champions et les batteries. Les plantes qui y sont adaptées sont : les symbiotes et la rhizosphère. Ces végétaux agissent comme des filets de stoppage des éléments polluants. Ils fixent les polluants et les maintiennent fermement. Sauf s’ils sont contraints, les plants maintiennent indéfiniment l’air environnant propre. Toutefois, cette méthode n’est pas « scientifiquement » attestée.

Quels sont les avantages de la phytoépuration ?

L’assainissement par les feuilles ne favorise pas les mauvaises odeurs. Quand bien même, il emmagasine les germes, leur cristallisation empêche la galvanisation d’odeurs. Grâce à ce procédé, vous économiserez de l’eau et de l’électricité. En effet, l’eau filtrée peut servir au jardinage, mais elle n’est pas à boire. La phytoépuration est naturelle et dure longtemps. Son insertion au paysage est facile et les plantes repoussent automatiquement. Outre tout cela, il est moins onéreux que toutes les techniques d’épuration existantes.

En conclusion, la phytoépuration est une bonne alternative pour sauver l’environnement. Elle présente tous les points positifs dont vous avez besoin. Alors, adoptez-la.