Construction « verte » : la maison écologique

L’utilisation des matériaux « verts » est de plus en plus en vogue actuellement.  Malgré cela, seuls les matériaux présentant un faible taux d’impact sur l’environnement sont reconnus étant écoresponsables. Toutefois, nul matériau ne peut être considéré totalement être neutre. Par exemple, si l’on prend le cas du bois, il ne pourra pas être considéré comme écologique s’il a parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver à bon port.

Les critères de choix

En général, le matériau de construction « vert » idéal ne peut exister du point de vue environnemental. Il est difficile de savoir exactement la nature des travaux mis en œuvre. En effet, il ne suffit pas d’affirmer que l’on respecte la norme pour qu’elles le soient réellement. Néanmoins, il s’avère impossible de bâtir une maison neuve de nos jours sans avoir à utiliser certains matériaux d’origine industriels.

Toujours du point de vue  environnemental, il est important de vérifier le cycle de vie de chaque matériau utilisé pour la construction. Cela depuis l’extraction des matières premières, en passant par leur fabrication, et jusqu’à leur fin de vie. Toujours est-il que seul l’outil de mesure objective validé par une autorité indépendante est valable pour évaluer ce caractère « vert ».

Dans la construction d’une maison écologique, les matériaux utilisés doivent concilier performance, facilité de pose et surtout le respect de l’environnement.

Les briques et les tuiles

La structure de la brique et des tuiles ainsi que leur processus d’élaboration assurent d’excellentes performances thermiques. Elles sont entièrement en terre cuite, c’est-à-dire en argile extraite du sous-sol. Avant d’être cuites au four, elles sont broyées puis malaxées et séchées à l’air libre ou dans des chambres spéciales. Elles constituent une barrière hygrométrique car elles ont la spécificité de ne pas garder l’humidité contenue dans l’air. Les problèmes de moisissure porteuse d’allergies sont donc ainsi éradiqués. Par contre, vu que la toiture est en contact direct avec le soleil, le vent et la pluie, un démoussage régulier des tuiles est nécessaire après la construction de la maison.

Le seul souci dans la fabrication écologique de ces types de matériaux est que les centres de leur production sont à proximité des gisements d’argile. Donc, les blocs peuvent parcourir plusieurs kilomètres avant d’atterrir au chantier.

Le bois

Le bois est un matériau de construction renouvelable qui nécessite très peu d’énergie pour sa transformation. Il séduit de plus en plus les acquéreurs par sa préservation de l’environnement : ressource durable, stabilité et résistance mécanique. Bien évidemment, à condition qu’il n’ait pas été importé depuis une île exotique avant d’arriver au chantier, car leur transport alourdira ainsi leur bilan écologique.  Pour être sûr de leur éthique, le bois devra être labellisé FSC ou devra porter la marque PEFC.

Les isolants d’origine naturelle

Pour avoir vraiment la fibre verte, nous devons opter pour des doublages d’origine naturelle telle que : la laine de chanvre, l’ouate de cellulose ou la fibre de bois.

La laine de chanvre est la plus utilisée en matière d’isolant naturel. Elle est composée de 40 à 80% de fibres de chanvre et peut recevoir comme additifs le coton ou le jute pour compléter sa composition.

L’ouate de cellulose possède de très bonnes qualités écologiques, car elle est constituée à 94% de papiers recyclés. Sa fabrication n’engendre pas de pollution environnementale car elle nécessite peu d’énergie.

La laine de bois est soutirée du défibrage de chutes de bois résineux. Pour sa tenue, elle est pourvue de liant d’origine naturelle qui est la résine de bois. Selon sa présentation, elle peut également avoir des fibres de synthèse naturelles à base de coton ou de maïs.