Alimentation biologique et agriculture

Dans les années 1960, lorsque l’utilisation industrielle de pesticides et d’engrais contribuait à une augmentation massive du rendement des cultures, des voix commencent à se faire entendre pour dénoncer les effets secondaires des produits agrochimiques.

Un demi-siècle plus tard, les aliments biologiques sont devenus courants, voire indispensables pour certaines personnes. C’est quasiment devenu un mode de vie à part entière, voire une tendance que de plus en plus de gens semble avoir séduit.

Qu’est-ce que l’agriculture biologique ?

La réponse se résume en une phrase : au lieu d’utiliser des produits chimiques et artificiels pour améliorer les rendements, l’agriculture bio utilise des méthodes naturelles pour atteindre les mêmes objectifs.

Cependant, la définition négative « pas de pesticides » ne rend pas l’essence positive de ce qu’est l’agriculture bio. Car l’agrobio n’est pas seulement une question de « ne pas faire », il s’agit également de mettre en place un environnement sain et dynamique, au cœur d’une production alimentaire durable.

Par exemple, il faut que les éleveurs biologiques traitent leurs animaux avec humanité (en leur laissant la liberté et en évitant l’utilisation d’antibiotiques, de vermifuges et d’autres médicaments). Il en est de même pour les agriculteurs qui sont dans l’obligation de ne jamais utiliser des produits chimiques dans leurs champs.

L’objectif de ces actions est de promouvoir le caractère biologique de l’agroalimentaire. Cela va permettre d’augmenter le rendement des cultures, d’améliorer l’apport des extrants produits, de diversifier les cultures et surtout, de minimiser les éventuels impacts environnementaux (pollution, gaspillage d’énergies fossiles…).

En clair, les agriculteurs biologiques doivent adopter une approche globale, fondée sur des principes, qui respecte et exploite le pouvoir des processus naturels pour créer une santé positive dans l’ensemble de l’écologie.

Les normes biologiques

Les normes sont des définitions rigoureuses, enlevant toutes formes d’ambiguïté, de ce qui constitue exactement les aliments biologiques. En gros, elles sont conçues pour renforcer la confiance des consommateurs avec les aliments biologiques, tout en précisant clairement aux agriculteurs ce qu’ils peuvent faire ou non.

Ces normes constituent notamment la base de l’étiquetage écologique, dans le cas d’un produit destiné à la vente et qui veut être estampillé comme étant un produit bio. Elles facilitent beaucoup de choses, que ce soit au niveau du consommateur (qui aura plus de facilité dans le choix de ses aliments) ou des producteurs (qui n’ont qu’à se soumettre aux conditions établies).

De plus, cela permettra d’uniformiser les connaissances et ainsi, ressortir une définition commune et convenue entre toutes les parties.

1 commentaire sur “Alimentation biologique et agriculture”

  1. allez! on ne va pas se mentir, c’est difficile de s’y retrouver actuellement, avec toutes les choses chimiques et artificielles qui abondent

Répondre à NOlan Annuler la réponse